
C’est un self-made rookie : il n’y a pas d’expression française capable de définir Boogie.
Et pour cause, le jeune rennais n’a pas trouvé satisfaction dans la sagesse française. L’ordre établi n’a rien d’excitant ; son âme rebelle l’a donc poussé vers la culture américaine. Le catch pour se divertir, le basket pour se dépasser et le rap pour exorciser ses rancœurs.
Dans sa musique, on retrouve cette insolence dans un egotrip savamment dosé d’autodérision. Ses clips, qu’il réalise comme tout comme ses prods, transpirent une énergie contagieuse qui fait son succès sur les réseaux comme sur Spotify.
Marqué par une génération d’artistes qui ont cassé les codes et poussé les curseurs, comme XXXTentacion et Travis Scott, il veut assumer sa folie des grandeurs très américaine sur le territoire français. A notre époque, tous les moyens sont à disposition si on veut passer de Rookie à MVP : aucune limite n’est donc acceptable pour Boogie.

Profonde, intime et bienveillante, la musique de Chloëmoi s’apparente à une authentique conversation : de celles qui font tomber les masques, resserrent les liens, ou libèrent d’un poids. Révélatrice de sa dualité, celle-ci revêt un caractère magnétique, quelque part entre le r&b, la neo soul et la pop.
Au-delà d’une esthétique léchée, tantôt suave et vaporeuse, parfois plus solaire ou électrique, ce qui caractérise la démarche de la Toulousaine, c’est la recherche du mot juste : à travers ses chansons, Chloëmoi se montre telle qu’elle est — sincère, sans filtres et sans tabous. Synthèse de cette quête artistique, son nom de scène associe son prénom, Chloé, à l’essence même de son univers : l’exploration de ses « émois ».

